20 septembre 2008

L'aigri.

L'homme. Pas l'Homme avec un grand «H» mais bien l'homme. Le mâle, le sexe masculin, le sexe fort, ... Autant de qualités qui deviennent si vite oubliées. Ce n'est pas de la haine, ni une plainte, c'est juste une constatation : à force de vouloir plaire et de jouer le galant, l'homme se fait aspirer jusqu'à la moelle par des créatures féminines qui se plaisent à jouer avec lui.

Le pauvre homme qui a voulu se lancer dans une conquête impossible. À trop compter sur les détours et les délicatesses, il s'est perdu lui-même alors que l'objet de son désir rit de son jeu auquel il a été pris. Il y a de quoi être frustré. Mais je ne parle pas non plus de ces incompétents, je m'intéresse au véritable mâle.

Peut-on vraiment croire qu'un Don Juan ou un Casanova se contentait de flatter pour plaire ? Bien sûr que non : flatter est une chose, être viril en est une autre, car il importe de faire comprendre quel est le but ultime de tout ce jeu. Mais les temps modernes sont défavorables à ces règles ancestrales où l'homme dirigeait les parades, même si parfois il s'amusait à laisser croire que la femme menait. Depuis que la femme a voulu se prendre en main, ce n'est pas l'égalité qu'elle a obtenu, mais du mépris envers l'homme !

Un exemple récent pour illustrer ça.
D'un côté, une fille d'une vingtaine d'année, jeune victime de la mouvance du web 2.0, ou plutôt du cul 2.0, que l'on nommera MaiLing pour rappeler sa vie faite de messages sur la toile. De l'autre côté, aussi une victime, d'à peu près le même âge, que nous appellerons Blate en hommage à Deezer qui a su apporter quelques références aux jeunes garçons décérébrés et démasculinisés.

Au milieu, votre serviteur, zanni dans l'âme et toujours friand de chair fraîche. Le jeu de la parade virile se solde par un succès incontestable auprès de la dite Blate, mais le jeu n'a jamais de fin et tant qu'il est possible de jouer, il faut continuer ! L'homme est un être joueur, il ne faut pas renier sa nature. Et le jeu s'illumine : par quelques savants entrecroisements, MaiLing et Blate pourraient se rapprocher, le trait d'union fournit par moi-même. Il y a de quoi être fier.

Mais l'effondrement n'est pas loin, et on déchante rapidement. La femme moderne se passe d'homme après l'avoir utilisé à ses propres fins. Aucun respect pour l'effort fourni, aucune reconnaissance pour l'implication de l'homme dans l'accomplissement futur. C'est un couteau dans le dos que de se sentir délaissé par cette accroc à la souris optique parce qu'au final, elle révèle avec un grand sourire que le séducteur ne l'intéresse pas. Et c'est toujours avec ce sourire à lui faire manger un clavier qu'elle ose remercier le séducteur pour avoir été un entremetteur efficace.

Au risque d'être vulgaire : mon cul !

La femme est justement devenue vulgaire. Elle ne s'est pas élevée, elle n'a fait que se rabaisser, à se vautrer dans la boue, prête à vendre son âme pour une transgression qu'elle n'a même pas imaginée elle-même. Et l'homme a été entraîné dans cette boue, obligé d'accompagner l'être infâme dans l'espoir de ne pas la perdre définitivement. Finalement, l'homme est trop bon, il devrait songer à se passer de femmes et à en rester à des fréquentations plus recommandable en terme de savoir vivre et de reconnaissance.

1 Commentaire

Anonyme a dit…

xD

Je surkiffe. Quel génie, mais qui est donc cette Blate?

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